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Projets terminés de nos doctorants et post-doctorants
Analyse de l’influence des difficultés d’ordre ecdotique et des variantes textuelles pour la traduction de Vingt mille lieues sous les mers en espagnol
- Responsable du projet
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Miguel A. Navarrete Molina est doctorant en Langues, Lettres et Traductologie au sein de l'Ecole de Traduction et Interprétation ISTI - Cooremans sous la direction de Marc Van Campenhoudt
- Présentation
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Notre thèse est née d’un constat en ce qui concerne les nombreuses éditions en espagnol de Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne : souvent, les déficiences observées dans la traduction de bon nombre de termes spécialisés (p. ex., biologie marine) et dans l’identification de noms propres (anthroponymes ou toponymes) peuvent être attribuées à des difficultés du texte source français qui n’ont pas été résolues dans la phase de compréhension.
Ces difficultés empêchent la reformulation correcte et portent préjudice à la qualité du texte cible. Leurs causes possibles sont : une écriture autographe parfois peu soignée ; une composition typographique défaillante à partir des manuscrits ; une relecture ou révision hâtive des épreuves d’imprimerie par l’auteur.
Dès lors, une question d’éthique professionnelle se pose-t-elle à cet égard : quelle attitude doit adopter le traducteur au sujet des obstacles du texte source ?
Un deuxième constat est venu s’ajouter au premier : le texte du roman dans les traductions espagnoles – intégrales ou publiées comme telles – présente des variantes qui ne sont pas le résultat d’une révision littéraire quelconque. Ces variantes permettent de confirmer que les textes de départ n’ont pas toujours été identiques ; en effet, Vingt mille lieues sous les mers a été publié en plusieurs versions originales différentes.
Notre thèse vient, donc, combler un vide existant dans la recherche traductologique. Nous nous penchons sur les difficultés d’ordre génétique, ecdotique et terminologique du chef-d’œuvre vernien et en analysons leurs causes, ainsi que leurs conséquences sur les traductions destinées aux lecteurs hispanophones. Ceci nous amène également à aborder des aspects qui concernent la retraduction des œuvres classiques.
En remettant en question le texte du roman de Jules Verne, en évitant sa sacralisation malgré son statut de classique, nous allons montrer comment la recherche traductologique peut en bénéficier.
Nous montrerons aussi comment le travail des traducteurs, qui pratiquent une lecture profonde, exhaustive, du texte source peut contribuer à sa fixation et, à terme, à l’établissement d’une vraie édition critique de l’original, qui n’existe pas encore.
Notre travail est étayé par un vaste répertoire de données linguistiques. Celles-ci proviennent du travail d’observation et d’analyse des trois éditions principales du roman et de six éditions françaises contemporaines de référence, ainsi que de dix éditions en espagnol, dont nous analyserons aussi la filiation génétique.
Les sources externes de Jules Verne, notamment des œuvres des vulgarisateurs scientifiques, des atlas, des encyclopédies et d’autres documents anciens – dont la bibliothèque du capitaine Nemo possède de nombreux volumes –, méritent également toute notre attention. - Calendrier
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En cours d'élaboration